Le concept du management participatif consiste à impliquer les salariés dans la prise de décision et la résolution des problèmes. Le but est de développer des relations pérennes entre le manager et les autres employés. C’est également un moyen d'établir un dialogue dans lequel tous les acteurs concernés par une problématique donnée s'engagent à capitaliser sur leur savoir-faire collectif. L’objectif du management participatif est d'améliorer la productivité individuelle ainsi que la performance globale en impliquant tous les collaborateurs dans la vie de l'entreprise.
Comment se pratique le management participatif ?
Pratiquer le management participatif est très simple à travers un dialogue permanent. Par exemple, il est possible de mener des discussions hebdomadaires au cours desquelles tous les participants parlent d'un problème à résoudre ou d'un objectif à atteindre. Chacun donne alors son avis sur la solution apportée pour qu’au final, un compromis soit établi.
Durant ces séances, le manager assume le rôle de modérateur. Il n’est alors plus un supérieur hiérarchique. Il doit démontrer qu’il est à l’écoute de tous ses collaborateurs. D’ailleurs, c'est la base du management participatif. En effet, les collaborateurs doivent sentir que leurs supérieurs sont à l’écoute et que leurs idées sont prises en compte dans la prise de décision.
Il doit également prouver sa capacité à déléguer. Lâcher prise au travail et faire confiance à ses collaborateurs est primordial. Enfin, le manager devra montrer qu’il possède une bonne communication. Cette dernière est d’autant plus important pour éviter les malentendus. De plus, elle permet de mieux former les idées des membres de l'équipe.
Quels sont les principes clés du management participatif ?
Il existe 5 principes clés pour mettre en place un management participatif au sein de l'entreprise et de ses équipes.
Le premier principe clé est la mobilisation. Il s’agit du principe de base du management participatif. En effet, l'ensemble du personnel de l'entreprise doit être mobilisé. Cela a pour but de favoriser le respect entre salariés, y compris ceux qui n'occupent pas de postes de direction. Aussi, la mobilisation permet de valoriser au mieux les ressources et les compétences de chacun.
Ensuite, il y a la délégation et concertation. Il s’agit de rendre les salariés autonomes. Ainsi, il est important de leur permettre de travailler à leur manière, de les responsabiliser et de les consulter pour prendre certaines décisions. En effet, leurs avis sont très importants pour promouvoir une entreprise.
Le troisième principe s’axe autour de l'importance du développement personnel. Le management participatif est basé sur l'écoute et la communication. Cela consiste à aider les managers et les salariés à les renforcer. Aussi, il est essentiel de travailler sur des logiciels et exploiter les compétences de chacun ; tant que cela peut être utile à chacun ou à l’entreprise.
Le quatrième principe concerne la résolution de problèmes redistribuée. Le management participatif suppose que les personnes affectées par un problème sont les mieux placées pour le résoudre. La direction n'intervient donc qu'en dernier recours. En effet, si l'équipe ne parvient pas à gérer la situation.
Enfin, l’autorégulation est également importante. En effet, lorsque chacun est capable de s'exprimer, des problèmes peuvent survenir en cas de désaccord. Le manager a alors pour rôle de fixer les règles pour que les discussions se déroulent sans encombre.
Quels sont les avantages du management participatif ?
Le management participatif possède de nombreux avantages. C’est d’ailleurs pour cela que plusieurs entreprises sont intéressées par sa mise en place.
D’abord, il permet de mettre les salariés plus à l’aise au travail. Cela leur donne en effet l’impression d’être écoutés, d’être appréciés et surtout, d’être reconnus à leur juste valeur. Par conséquent, leur engagement et leur loyauté vis-à-vis de l’employeur sont améliorés.
Ensuite, au niveau mondial, l’impact du management participatif est positif. En effet, il contribue à améliorer la productivité ainsi que la créativité de chacun. De plus, en s’appuyant sur l’intelligence collective, les résultats ne peuvent qu’être des plus performants.
Enfin, le management participatif contribue à limiter les tensions entre les salariés et leur hiérarchie. En effet, la force du dialogue est prouvée, et cela est très efficace pour travailler en harmonie, loin des discordes. D’ailleurs, cela favorise une meilleure ambiance de travail au sein de la société.
Qu’en est-il des limites du management participatif ?
Bien que le management participatif soit favorable à une entreprise et ses salariés, il possède quelques limites.
En effet, le mettre en place prend du temps. Recueillir les avis de chacun et être à l`écoute de tous est plus long. Cela peut d’ailleurs s’avérer coûteux, notamment parce que le management participatif allonge les processus de décision.
Aussi, le fait d’imposer des compromis, avec des opinions parfois diamétralement opposées, ne signifie pas que tout le monde sera d’accord. D’ailleurs, il se peut que personne ne soit totalement satisfaite de la solution finalement adoptée.
De plus, il y a toujours un risque de sous-performance en situation de crise. En effet, dans certaines situations, une direction claire ainsi qu’une stratégie globale sont nécessaires.
Enfin, le management participatif n’est pas forcément au goût de tout le monde vu que certains employés peuvent préférer les relations strictement hiérarchiques.
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Arielle est une passionnée de l’écriture et c’est tout naturellement qu’elle s’est tournée vers la rédaction web. Elle aime tout particulièrement rédiger des articles sur le bien-être et la santé.